L'abandon du Vieux Lyon
La Loge du Change
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Fin XVIIIème, l'action monumentale de Soufflot, architecte de
Lyon, marque la morphologie de la cité avec notamment la construction
de l'Hôtel Dieu en Presqu'île. Dans le Vieux Lyon, il se charge
de la reconstruction de la Place
du Change et de sa Loge. Mais l'urbanisme et l'architecture doit se
plier aux idées nouvelles et à l'engouement, Ô combien
nécessaire, de l'hygiénisme. Devant la demande pressante
de la bourgeoisie pour des immeubles neufs, le préfet Vaïsse
s'active surtout du côté de la Presqu'île et de l'Est
de Lyon. Alors, progressivement, la paupérisation affecte les anciennes
riches demeures du Vieux Lyon car les migrations des bourgeois s'accélèrent
vers la Presqu'île. Dans les grands appartements divisés,
c'est l'entassement d'une population misérable.
De plus, comme la diffusion des métiers Jacquard de grande hauteur
necéssite une architecture particulière, les canuts quittent
leurs demeures humides et sombres de Saint
Georges pour s'établir sur les hauteurs de la Croix Rousse.
Le quartier Fourvière ne connait pas non plus de mouvement d'urbanisation
en raison des pentes trop fortes et de leur instabilité ne permettant
pas l'établissement de constructions.
De nouvelles industries...
Au Second Empire, la ville de Lyon vit d'autres activités industrielles
se développer : les premières industries chimiques, la métallurgie, l'industrie
électrotechnique, la construction automobile . Pour la ville, le tissage
n'était plus l'activité motrice même si Lyon restait la première
place du commerce mondial des soies. Mais l'innovation et l'emploi relevaient
désormais des industries densément semées dans ses quartiers industriels
c'est à dire en dehors du Vieux Lyon.
le funiculaire
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...et de nouvelles infrastructures
Pourtant, suite à l'explosion des transports mécaniques
urbains, chemins de fer ou funiculaires, on construit l'avenue Adolphe-Max
afin d'assurer la liaison entre Bellecour et le funiculaire qui monte
vers St Just et Fourvière.
La rue Octavio Mey relie la gare Saint Paul aux Terreaux.
Et des ponts sont jetés, entre 1830 et 1881, sur la Saône
: le pont de la Feuillée, le pont de la Mulatière, le pont
de la Gare et la passerelle Saint Vincent.
retour du XVIème
au XVIIIème siècle le
XXème siècle
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